Carnet de Nicolas

Journal de bord et autres pérégrinations de l’esprit

Les non-résolutions

2023. Nous y voilà.

Comme à tout début de nouvelle année, on se souhaite des vœux de bonne santé, bonheur, argent, joie et plein de bonnes choses. On se souhaite aussi la réussite des projets personnels et professionnels. Quels que soient les vôtres, j’espère que ce sera le cas.

La nouvelle année, c’est aussi l’occasion de prendre un peu de recul sur celle écoulée. 2022. Un mélange de rétrospective et d’introspection.

Ça permet de relativiser certaines attentes que l’on a pu se fixer tout seul. Et de réaliser qu’on a finalement pu en faire des choses, et des belles. Comme de beaux voyages. Comme de belles rencontres. Comme de belles découvertes. Comme de beaux projets. Même si, c’est vrai, il y a aussi parfois le souvenir de moments moins sympas.

Alors, que peut-on vraiment se souhaiter pour cette année ? Peut-être de ne pas faire de résolutions. Peu de chance de ne pas les tenir…


Algorithme et décisions

Au contraire, un algorithme est une suite de décisions. Un algorithme, c’est un ensemble d’étapes qu’on va suivre pour un certain but. Choisir le but est déjà une décision. […] Mais choisir les étapes est aussi une décision. Rien dans le monde numérique ne se fait tout seul : des personnes ont décidé de l’algorithme.

— Stéphane Bortzmeyer, On entend trop le mot « algorithme »


Inconnu et premiers mots

Elle aurait pu botter en touche, inventer n’importe quel bobard, […] mais non, elle s’est lâchée et elle aussi s’en étonne, car elle n’est pas du genre à s’épancher. […] Que s’est-il donc produit pour qu’elle accepte d’ouvrir une brèche, qui plus est, devant un inconnu ? Il ne lui faut qu’une poignée de secondes pour trouver la réponse : l’homme du train est un inconnu. Il est beaucoup plus facile de se confesser devant une personne qui ne sait rien de vous, qui ne vous jugera pas, qui n’osera pas, qui ne vous délivrera pas de conseils, qui ne s’y sentira pas autorisée […].

Maintenant qu’elle a commencé, pas question de s’arrêter en chemin. Mais, en réalité, c’est facile. Le plus dur, c’était de prononcer les tout premiers mots.

— Philippe Besson, « Paris-Briançon » (pages 81-82) chez Julliard