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La dictée de Mérimée

J’ai découvert aujourd’hui, qu’en 1857, il y a fort longtemps donc, l’impératrice Eugénie souhaitant distraire la cour avait demandé à Prosper Mérimée d’écrire une dictée, qui est considérée comme la plus difficile de la langue française.

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Liberté et sécurité

« La sécurité est la première des libertés » devrait être reformulée : « La liberté est la première des sécurités ». Car personne n’est en sécurité s’il n’est pas libre.

— Le Hollandais Volant, #20376


L’emprise des réseaux sociaux

Je me remémore souvent cette sentence de James Williams, ancien stratège de chez Google devenu l’un des repentis de la Tech : « Sur son lit de mort, personne ne se dit : “J’aurais aimé passer plus de temps sur Facebook.” »

— François Saltiel, « La société du sans-contact » (page 19) chez Flammarion


Politique, philosophie et convictions

Très jeune, j’ai été déçu par le sens que le monde moderne a donné à la politique. Et par ceux qui la font. J’ai le sentiment que, comme va le monde, les gens s’intéressent trop à la politique et pas assez à la philosophie. La norme semble non plus d’avoir une pensée, mais un avis. Un avis politique. Au lieu de se forger chaque jour une philosophie de vie propre, on se sent obligé de choisir un camp, on devient un partisan et, dès lors, on cesse de penser. On se met une étiquette, on en colle à autrui, et l’on ne juge plus qu’à travers elles. On fait de la politique un outil de dissension, de dispute, quand elle ne devrait servir que nos intérêts communs. Les gens qui font de la politique et ceux qui les élisent ne le font plus pour des raisons philosophiques, mais partisanes. Il ne pensent plus à l’humanité, mais à leur portefeuille.
J’ai toujours pensé que l’homme ne devrait se battre que pour protéger les faibles, jamais pour assouvir. L’homme ne devrait pas être dirigé par l’homme, mais par ses idées, ou ses idéaux. Et pour se forger des idées et des idéaux, il faut s’instruire, apprendre, écouter, chercher, questionner, remettre tout en question à chaque instant, y compris ses propres convictions.

— Henri Lœvenbruck, « J’irai tuer pour vous » (page 273) chez J’ai Lu